L’hypocalcémie post-opératoire
L’hypocalcémie post-opératoire se caractérise par un faible niveau de calcium dans le sang. C’est une complication courante après une chirurgie des parathyroïdes.
L’hypocalcémie post-opératoire est généralement temporaire, mais elle peut être définitive dans de rares cas.
Qu’est-ce que l’hypocalcémie post-opératoire?
Quelles sont les causes d’hypocalcémie post-opératoire?
Après une parathyroïdectomie, l’hypocalcémie est due à une perturbation des glandes parathyroïdes restantes.
Elle est soit liée à une diminution trop brutale du volume des glandes (HPT2/HPT3), soit à une dévascularisation des glandes résiduelles induisant une altération de la fonction parathyroïdienne. On parle alors d’hypoparathyroïdie.
Quels sont les symptômes d’hypocalcémie post-opératoire?
Les symptômes de l’hypocalcémie varient en fonction de sa profondeur, mais incluent généralement des picotements ou des engourdissements dans les extrémités ou autour de la bouche (des « fourmillements »), des crampes musculaires pouvant aller jusqu’à la tétanie, une fatigue extrême, des douleurs abdominales, une peau sèche, des ongles cassants, et dans les cas graves, des convulsions ou un trouble du rythme cardiaque.Elle est soit liée à une diminution trop brutale du volume des glandes (HPT2/HPT3), soit à une dévascularisation des glandes résiduelles induisant une altération de la fonction parathyroïdienne. On parle alors d’hypoparathyroïdie.
Quel est le traitement de l’hypocalcémie?
Le traitement consiste une supplémentation vitamino-calcique, c’est à dire du calcium et de la vitamine D, pour aider à augmenter le niveau de calcium dans le sang. La plupart des personnes se rétablissent complètement en quelques semaines avec ce traitement, mais dans certains cas, une thérapie de substitution au long cours peut être nécessaire.
Comment prévenir l’hypocalcémie post-opératoire?
La prévention repose sur une technique chirurgicale précise. Le chirurgien doit préserver autant que possible les glandes parathyroïdes et surtout les vaisseaux qui les nourrissent. Parfois, il peut utiliser une technique appelée autotransplantation parathyroïdienne pendant l’opération, qui consiste à prélever une ou plusieurs glandes parathyroïdes et à les transplanter dans le muscle sterno-cléïdo-mastoïdien en espérant que les vaisseaux du muscle pourront les revitaliser.
On y associe une supplémentation systématique dans les cas où le volume des parathyroïdes à retirer et/ou le niveau de PTH sont très élevés en pré-opératoire.