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La dysphonie post-opératoire

La dysphonie post-opératoire est une altération de la voix. C’est une complication classique en chirurgie thyroïdienne et parathyroïdienne. Elle résulte d’un dommage direct aux nerfs laryngés (nerf laryngé supérieur et nerf laryngé récurrent) qui contrôlent la mobilité des cordes vocales.

La dysphonie post-opératoire

Qu’est-ce que la dysphonie post-opératoire?

Quelles sont les causes de dysphonie post-opératoire?

La dysphonie peut survenir si les nerfs laryngés qui contrôlent les mouvements des cordes vocales sont endommagés pendant l’opération. Le nerf laryngé supérieur, qui contrôle la tension des cordes vocales, et le nerf laryngé récurrent (ou inférieur), qui contrôle l’ouverture et la fermeture des cordes vocales, peuvent être affectés.

Quels sont les symptômes de dysphonie?

Une paralysie de ces nerfs peut entraîner des changements dans le ton de la voix, une voix enrouée ou faible, ou encore des difficultés à parler fort.

Indépendamment de la voix, la dysphonie post-opératoire peut également entraîner des troubles de la déglutition, notamment aux dépens des liquides.

Quel est le traitement de la dysphonie?

Le traitement de la dysphonie post-opératoire dépend de la cause et de la gravité des symptômes.

Dans la majorité des cas, la voix s’améliore spontanément avec le temps à mesure que l’inflammation diminue et que les nerfs se rétablissent. Cependant, dans d’autres cas, une thérapie vocale avec un orthophoniste est particulièrement bénéfique.

Quand la paralysie des cordes vocales est permanente et cause des symptômes handicapants, des interventions chirurgicales peuvent être envisagées pour améliorer la voix. Elles incluent des injections dans les cordes vocales pour augmenter leur volume, ou des interventions plus invasives pour les repositionner.

De nouvelles techniques semblables à des greffes nerveuses sont actuellement en cours de développement dans des cas très spécifiques.

Comment prévenir la dysphonie?

La meilleure façon de prévenir la dysphonie est de minimiser le risque de lésions provoquées aux nerfs laryngés pendant l’opération. Pour ce faire, on utilise des techniques chirurgicales spécifiques et systématisées ainsi que le neuromonitoring des nerfs laryngés intraopératoire.

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